Jeudi
12 Avril 2001
"Tu aimes les coups de foudre qui ne durent qu'un orage"
Henri
(dixit ?)
11h27 : *baillement* (cliquez ici pour le voir en rilodio ;o)
Salut la compagnie ! Je profite de conditions extraordinairement favorables pour vous écrire : Le boss s'est fait porter pale pour la matinée, un rayon de
soleil rebelle tente une percée sur l'extrême droite de ma table de bureau,
personne n'est encore venu me donner du travail et j'ai la musique de Braveheart dans les ouïes... Demain c'est "déjà" le week end et c'est tant
mieux, un jour de plus et ça aurait été de la gourmandise ;o) Ce midi, c'est à
dire, dans une heure, j'irai me repaître de pain aux cinq céréales et de tartes
aux quetsches chez Dame Tartine. Rien que d'y penser mon petit déjeuner me semble remonter à l'ère mérovingienne...
Hier soir, Henri m'a téléphoné et je lui dois mon dernier rire avant la nuit. Il m'a semblé particulièrement de bonne humeur et cela m'a fait beaucoup de bien de l'entendre. J'ai l'impression que nous devenons plus libre dans nos propos et j'apprécie que nous puissions parler de tout sans nous départir de notre famous sens de la répartie. Il y a une chose qui me plait énormément chez Henri c'est la manie qu'il a, une fois nos conversations terminées, de me rappeler pour laisser sur mon répondeur des post scripti délirants ! A force je vais m'habituer et attendre impatiemment que nous raccrochions pour savoir ce qu'il a de si important à me dire ;o) La première fois, si je me souviens bien, il a mis en évidence l'importance primordiale du "cracker" et cette fois c'est un film "incontournable" dont il me chante les louanges et accessoirement la bande annonce... Henri est une bouteille de plongée remplie d'O² et d'Hélium...
14h22 : Transmutation...
Heu, non, rien, comme ça, je voulais écrire : quatorze heure vingt deux, deux points, transmutation et je
l'ai fait ;o) Il faut savoir se faire des petits plaisirs parfois ;o) Bon. Je rentre d'un déjeuner dé-chaî-né !! Avec 4 collègues de mon bureau nous sommes allés à
la pizzeria (adieu sandwich aux 5 céréales). Bébert et le dernier collègue sont allés
de leur côté ailleurs et je les soupçonne d'avoir fait des cochonneries avec la p'tite pimbêche qui les
accompagnait... Pourquoi pimbêche ? (j'entends déjà Bébert qui se plaint ! Parce que je bois de
l'orangina rouge, ça te va ? ;o) les goûts et les couleurs que voulez-vous... Bref, nous sommes allés, nous, à la pizzeria et nous
avons ri tout le repas ! On a choisi deux têtes de turc, un que nous avons renommé Bilbo le Hobbit et un
autre qui nous fait trop de peine : " Remi". Avant que tout le monde à la table voit de qui il
s'agissait, un des collègues et moi avons dû le décrire. Peu à peu les vannes ont fusé à mesure que
les autres comprenaient de qui on parlait. Que celui qui ne s'est jamais foutu de ses collègues me jette
le premier pavé !
15h007 : Bond, my name is Bond !
(heu, non, rien, comme ça aussi ;o) L'ambiance est toujours aussi survolté dans le bureau. J'expliquerai
bien à Bébert de quoi il en retourne mais je préfère qu'il lise ce soir ce journal pour comprendre héhé...
Je suis sensée guetter Rémi (je le vois depuis mon poste) pour qu'on parte tous en masse en pause en même
temps que lui (pour se moquer bien sûr, gniark, gniark, gniark !) et voilà-t-y pas que Rémi, alors que
je montais ma garde, se lève et passe devant moi. Je
lui demande s'il va en pause, il prend son air d'ahuri et me dit " non ". C'est là qu'une fois Remi parti,
tout le monde a éclaté de rire et a commencé à me charrier comme quoi c'était mon " amoureux "...
Arf, quelle bande de gamins ! C'est vraiment très ennuyeux de devoir quitter ce bureau là, il commençait juste à
y avoir de l'ambiance ! Ils font leur bougons comme ça mais je sais qu'ils
regretteront le petit rayon de soleil que je leur apportais héhéhé...
18h26 : Amatom ("je suis à la maison" version écossaise :o)
Comme vous pouvez le voir je suis toujours de bonne humeur, forcément, ma journée est finie et demain c'est le week end ! Youpi ! Mister J arrive dans une heure, j'espère dîner avant qu'il arrive je meurs de faim !! Bébert a fait beaucoup pour mon bien être aujourd'hui. Voyant le radieux soleil qui nous inondait, il a ouvert les fenêtres et monté les stores. Je l'ai remercié d'un sourire béat... ô lumière matrice, viens prendre ton enfant qui te tend les bras ! Tout à l'heure pendant ma 6ème pause de l'après midi (pourquoi ne me vire-t-on pas ?) j'ai téléphoné à mon pote du vidéo club et lui ai demandé de me réserver "Au nom d'Anna" (là il me fait une sacrée fleur parce que le film vient juste de sortir à la location :o) Mmm... Je sens que je vais passer un week end bien plus sympathique que le dernier... Surtout si le soleil est de la partie ! J'ai eu Loomi au téléphone et on se verra peut être lundi ou alors un midi de la semaine prochaine car son emploi du temps du week end est, comme vous le savez, chargé. J'ai également fait la connaissance, par mail, de deux nouveaux lecteurs très sympatiques. J'espère qu'il ne m'en voudront pas si dans les jours à venir je n'ai pas le temps que j'aimerai pour leur répondre. Ces derniers temps, je ne sais vraiment plus où donner de la tête... C'est à se demander comment font les autres diaristes pour compiler journal, vie de famille (pour ceux qui ont des enfants) et boulot ! De vrais supermen... Sans compter ceux qui ont une carrière internationale à gérer ! Bon, je vous laisse, je dois préparer les deux ordis pour faciliter la tâche de Mister J... C'est pas dit que je revienne... Espérons que tout se passe bien. Bisous, je vous écris dès demain matin ;o)
météo
intérieure du jour :
Pour m'écrire, cliquez ci dessous !
Le vent
fait à la mer
L'amour sous les nuages
L'écume mousseline
Vient annoncer l'orage.
Coup de
foudre joyeux
Ou colère des cieux
L'eau douce et l'eau salée
Se brouillent enlacées.
Henri
CATMAN