Lundi
25 Juin 2001
"Le bonheur est un parfum que l'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même."
Ralph Waldo Emerson
La citation du jour de Jean Claude Vandamme :
"Il y a la douleur physique (primaire) et la douleur mentale (qu'on se rappelle, les souvenirs de la vie) et puis il y a le spirit qui lui n'a aucune douleur puisque... The final conclusion of spirit is perfection !".
15h46 : Oops mince, j'ai cru qu'on était dimanche ;o)
Bien que levée à 9h30 je n'ai pas vu passer la journée. Sans doute parce que jusqu'ici, à part la chaleur (33° siouplé, une pensée pour ceux qui doivent emprunter les transports en communs pour aller bosser) j'ai passé de très bons moments. Hier soir j'ai vu "Billy Elliot", (très chouette, il est fort le p'tit gars ;o) et ce matin, sur mes draps frais, les volets quasi baissés pour ne grappiller au ciel que de l'air, j'ai vu "Dancer in the Dark". Hum. Non, non, je n'ai pas versé une seule larme, ni pour l'un ni pour l'autre film, à croire que je suis insensible. Hum. J'étais plus en colère qu'émue. En colère de voir de nouveau étaler la sauvagerie américaine à la fin du film. Cela dit Dancer mérite son succès, ses éloges et ses palmes d'or. C'est une excellent film, tourné avec subtilité, goût et sensibilité. J'en ai aimé la noirceur et la complexité toute poétique.
Ce midi j'avais invité ma douce Béca à venir déjeuner au milieu de sa journée de boulot - elle ne travaille pas très loin de chez moi pour une fois-. J'avais préparé deux grandes assiettes composées de taboulé, d'une tomate taillée en fleur et parsemée de sel, de parmesan, de basilic et d'un filet d'huile à l'ail, ainsi que du chèvre doux roulé dans une tranche de jambon blanc. En dessert, deux autres assiettes avec des tranches d'ananas, de melon blanc et un abricot, le tout présenté comme une grosse fleur. A tout ceci j'avais ajouté deux grand verres givrés au sucre (on trempe le rond du verre d'abord dans le sirop puis dans le sucre, effet garanti ;o) de Perier grenadine avec une rondelle de citron pris dans le bord. Béca a adoré ! Et moi, ,j'étais toute contente d'avoir préparé quelque chose de frais et de joli. Quand l'envie m'en prends je peux, pour les gens que j'aime, être très créative dans mes préparations culinaires :o) Nous avons papoté en dégustant tout cela et elle est repartie vers 13h30. Béca ne veut pas que j'aille voir les baleines de trop près, elle a très peur qu'une d'elle ne me mange ou que je me noie en voulant les caresser. Arf. J'ai l'obligation formelle de l'appeler sitôt que c'est expérience aura été tentée. :o) J'ai aussi soigné son pied, une bête l'a piqué hier et je me suis souvenue que dans de pareils cas il faut badigeonner l'endroit enflé par la piqûre d'alcool à 70°. Arf, je me suis prise pour Marie Madeleine ;o)
Je reviens du vidéo club, je n'avais pas le courage de faire la causette sous cette chaleur alors je suis vite rentrée en passant prendre une belle baguette blonde et une petite tablette de Milka au lait pour m'organiser un quatre heure (héhé, la taboulé c'est joli à regarder mais ça ne nourrit pas une goinfre de Scrib ;o) J'ai mis deux lessives en route, ai fait la vaisselle de manière à ne pas "en rajouter" quand maman rentrera crevée de sa dure journée et me voilà la truffe en l'air à humer la polution pleine de senteurs estivales de mon quartier en tapant ces quelques lignes. Diable que j'ai hâte d'être au 13 juillet ! Quinze jours de grasse mat', de matins ensoleillés à regarder les mouches voler, à me rendre à la fête de Béca pour son anniv', à flâner en terrasse en pensant à mon tout proche départ. J'en ai vraiment marre de devoir passer mes journées enfermée dans un bureau à jouer les entremetteuses ;o) Courage Scrib, y'en a plus pour longtemps :o))) Demain midi, chic, chic, chic je déjeune avec Henri !
20h07 : Caliente
Je n'ose imaginer mes vapeurs de jeunes fille de bonne famille sous les 35° prévu pour demain. Merde, moi je n'utiliserai plus d'aérosols ! ça troue la couche d'ozone, pi après vala le résultat ! Merde ! Plein le cul de cette Terre où tout fout l'camps, m'en vais aller habiter sur heu... Saturne ! Ch'ai pas bien, bien, bien où c'est, mais j'ai des potes qui y ont loué l'été dernier une baraque et il paraît qu'il y a de belles plages où les rencontres amoureuses mènent forcément au mariage (grosse braderie d'anneau là-bas, toujours à ce qu'on m'a dit...) J'en ai marre d'autre chose aussi ! J'ai pas moins faim quand il fait chaud ! Non ! Même pas un peu ! Je viens de m'enfiler un plat de pâtes ! C'est pas juste...
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