Jeudi 26 Juillet 2001

Montréal : J-5 !

 

 

11h50 : Over speed :)

Matinée chargée et le reste de la journée je n'aurais pas une minute pour venir raconter ici tout ce que j'ai à dire. Ce matin j'ai fait mes adieux à papa. On était assez émus... Il m'a dit qu'il serait fier de moi et que j'aurais plein de choses à lui raconter à mon retour. Solennellement il a posé sa main sur mon front et m'a dit : "que Dieu te bénisse". J'avais une grosse boule dans la gorge... J'ai si peur qu'il arrive encore quelque chose à papa pendant mon absence. Il ne faut pas qu'il m'abandonne... Pas encore, pas maintenant... Je lui ai rappelé qu'il ne m'avait pas encore permis de le filmer sur ma cassette souvenirs, il a une fois de plus promis qu'il le ferait à la rentrée... Comme j'espère nous retrouver tous deux en bonne santé à cette fameuse rentrée... Même pas remise de mes émotions le téléphone a sonné : Carry m'a organisé un entretien avec la directrice de création de la grande agence de pub où elle travaille. Une que j'ai déjà pratiqué d'ailleurs et à laquelle j'ai apporté des prix. J'ai donc immédiatement appelé cette directrice de création et je la rencontre demain à 9h30. Peut être une deuxième promesse de job pour septembre, please, croisez vos doigts pour moi :) et dîtes merci à Carry ;o) Je suis aussi passée voir Nona ce matin, elle est diminuée depuis sa chute, elle m'a attendrie, j'ai fait de mon mieux pour être le plus gentille possible. Elle a eu l'air ravie de me voir. Nous avons encore parlé du voyage et je ne sais pour quelle obscure raison le sujet a dérapé sur... Dieu ! (???) Arf... 

 

Je dois maintenant aller retrouver Thalie pour le déjeuner, une heure plus tard faire des uv avec Alice et l'emmener chez mon cher coiffeur (elle a eu l'air de vraiment beaucoup aimer mes mèches héhé et elle en veut aussi) et je retrouverai Russel à 17h pour passer la soirée avec lui. Hier soir, quand nous nous sommes parlés je lui ai demandé s'il voulait bien me consacrer son week end afin que nous fassions tant de choses ensemble afin que j'oublis mon départ imminent. Je sais qu'en restant à me morfondre à la maison, mes idées noires vont me recouvrir toute entière et maman ne le supportera pas. Elle est très "à cran" en ce moment. Il faut dire que papa n'a pas été tendre avec elle ces derniers jours. Ma pauvre chère maman que j'aime si fort en a même versé des larmes au dîner d'hier... S'il y a une chose au monde qui me transperce plus sûrement qu'un poignard c'est bien les larmes de maman... 

 

J'ai donc demandé à Russel de nous concocter une sorte de programme genre : roller, beuverie et cassettes vidéos et c'est à ce moment là qu'il m'a dit : "tu n'as pas plutôt envie de passer le week end ailleurs qu'à Paris ?"..."-Heu... Aller en province ? Faire un petit voyage de deux jours juste toi et moi ? Tu ferais ça Russel ?"..."- Ben oui, on est potes non ? :o)))" Alors, so, on va se voir tout à l'heure pour savoir où passer la fin de semaine. Pour ma part j'irai volontiers à Deauville, on prendrait le train on passerait deux jours à bronzer sur la plage avec petite crêperie le soir et peut être même une danse en fin de soirée et on repartirait le lendemain soir. Wow ! ça serait terrible !!! Il m'a même dit qu'on pourrait prendre les roller de sa copine. Tiens oui, "et ta copine justement ?"..."-Oh, laisse tomber ma copine, la prochaine fois que je l'ai au téléphone, je romps. Et puis j'ai aussi besoin de changer d'air, de voir autre chose que Paris". Suite au prochain numéro les krokros :)

 

P.S : Merci Tabula pour le gros fou rire de ton entrée où tu parles d'un parc, et d'un jeune femme se battant pour enlever un chewing gum de son t-shirt "virus buster" MDR ! 

 

23h30 : Oh le vilain morveux !

Du haut de mon journal de bord je traite ouvertement aux yeux des quelques fidèles lecteurs qui me suivent Christophe Graciot de gros connard et de petit morveux (ce qui n'est pas incompatible) Vous êtes en effet quelques uns à être venus à moi grâce à son article pitoyable et mal écrit qu'il a rédigé pour l'éminent journal gratuit du Mac Do "ça se passe comme ça" et dans lequel il ne permet de porter des jugements péremptoires et tout à fait insultants sur le travail bénévole et sans prétention des diaristes et sur le mien en particulier. On voit bien à le lire que non seulement il ne comprends pas un traître mot de notre travail mais qu'en plus, comme souvent sur cet épineux sujet, il ne s'est même pas penché un temps soi peu sur nos écrits avant de nous juger. Il commence son texte en nous assimilant à Loft Story (à coup sûr pour faire de l'audience, mais avec un "gratuit" y'a pas de mal) . Un peu comme s'il commençait un texte sur la reproduction soporifique des fourmis avec en manchette : "une vielle dame a mordu son chien". Il sépare ensuite son texte (qui commence par la même lettre que torchon) en trois parties, uniquement pour laisser libre cours à sa marotte : faire des jeux de mots dignes de carambar : "Les écrits vains", "les écrivains" et "le lego de l'égo" (pathétique n'est ce pas ? Comme si il pouvait y avoir des "écrits vains" ! Chaque mot est un message, quoi qu'il en soit, bon sang de bois ! Mais comment cet abruti peut il être journaliste !!) 

 

Je suis classée dans les "écrits vains". (autrement dit vous perdez votre temps à me lire :) Il dit ceci : "Ils (les diaristes) s'attachent à raconter leur quotidien au plus près dans ce qu'il a de plus personnel mais aussi de plus ennuyeux, "journal d'un ange" ou encore le "journal de la scribouilleuse" évoquent plus la cafèt' d'Hélène et les garçons que le journal d'Anne Franck. Pourtant, le même matériau de base, envisagé avec un minimum de perspective et de talent d'écriture peut donner tout de suite une autre dimension comme "300 jours"...etc..." En gros, tel un prof de banlieue, ce con de Christophe, nous donne un mauvais point en parafant "aurait pu mieux faire si avait su écrire". Si je comprends bien, il est tombé sur une page et en a déduit la totalité du journal. Est ce la le vrai journalisme du millénium ? Je commence vraiment à me dire qu'en sortant de ma maîtrise de l'institut français de presse j'ai bien fait d'épouser une autre carrière. Vous vous rendez compte que j'aurais pu gagner le smic à tartiner de la merde pour Mac Do ??? Ouf :) Sachez le, un bon journaliste, qu'il écrive pour le Figaro ou "ça se passe comme ça chez Mac do" doit s'attacher à écrire avec la même excellence. Il ne doit jamais prendre le lecteur pour un inculte ou un ignorant ! On lui doit le même travail d'écriture et de recherche. C'est si facile d'excuser sa propre médiocrité en disant "j'écris pour Mac Do" !

 

Je m'insurge, et encore une fois je me sers de ma tribune personnelle pour revendiquer mon "droit de réponse" ! Il y a des choses comme ce journal que je fais bien ! J'y mets mon style, ma plume, mon temps et une application qui, loin d'être vaine, permets à des gens de se reconnaître en moi. Les mails que je reçois, les sujets que je traite sont parfois bien loin d'un sitcom. Mais pour le savoir il aurait fallu, une fois encore, lire mes textes ! Et aussi lire Prévert tant qu'on y est pour savoir que c'est une fille !!!! En effet, monsieur le journaliste à deux francs dit d'elle : "...comme le limite dépressif "journal des États d'âmes" d'un certain Prévert". Mais quel pauvre con ! Comment ose t il parler de ses états d'âme alors qu'il qu'il l'a prise pour un mec !! C'est vous dire la crédibilité de son article de merde ! Ce qui me terrifie le plus c'est qu'il n'a prévenu personne de la sortie de son article ! Pas un mail pour nous prévenir de tout ce qu'il a dit sur nous ! 

 

Moi au moins je viens de lui écrire pour le prévenir que je parlais de lui :o)) N'joy dear guy et prends en de la graine moi, j'assume mes écrits ! Puisque peut être exceptionnellement tu es venu à bout d'une de mes pages j'ai encore une chose à te dire : être journaliste ce n'est pas donner son opinion, c'est mettre aux yeux de tous un fait afin que les lecteurs se fassent par eux même une opinion (dieu merci tes lecteurs ont beau bouffer au mac do ils ont l'air plus futé que toi puisque eux lisent jusqu'au bout !) Tu n'es pas "critique" tu es "journaliste". Si tu veux à tout prix donner des conseils d'écriture, parler de ce qui te plait et de ce qui ne te plait pas, dire "c'est de la merde ce site" comme je suis ici en mesure de le faire : cesse donc ce boulot dont l'éthique première te chiffonne (informer et non déformer !) et rejoins la grande famille des diaristes ! Dans ton journal tu pourras être aussi trash que tu veux, décrier loft story et toute la terre si cela éponge un peu de ta bile, traiter les gens de dépressifs ou de futiles, mais au moins tu n'auras pas trahi le métier de journaliste ! Enfin, puisque je m'expose à être critiquée dès lors que je mets mes écrits sur la place publique du web, j'imagine qu'en signant ton article de ton nom tu t'exposes également c'est pourquoi je propose à tous les diaristes mécontents cités dans ton texte de m'écrire afin que je leur communique ton adresse email. Je suis certaine que tu n'y vois aucun inconvénient. Après tout, tu sembles fier de ton travail.

 

NB : Si certains lecteurs veulent du papier à brûler pour l'automne je peux vous envoyer l'article, mais je ne le publierai pas ici, j'ai peur que ce ne soit pas vraiment le ton d'Hélène et les garçons... C'est beaucoup moins instructif, un peu plus près de France Dimanche je dirais, enfin... Faut aimer :)

NB 2 : Mes chers lecteurs, je vous compterai demain ma folle journée, là je suis crevée de chez crevée de la maison des crevés et je m'en vais me faire dormir les yeux. A demain les "krokros" :)

 

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