Mardi
03 Juillet 2001
Montréal : J-28 !
"Boire du café empêche de dormir. Par contre, dormir empêche de boire du café."
Philippe Geluck
11h25
: Vivement le 13
Oui, je commence doucettement à me lasser d'ici. Il est temps que ça se termine. On dirait (mais peut être n'est ce qu'une impression extraite de mon cerveau malade et paranoïaque…) on dirait donc, qu'Alice me fait la tête. Elle est toujours très sympa mais j'ai appris par S. que vendredi dernier ils étaient tous sortis ensemble boire un verre, juste dans mon quartier et tout le monde s'est étonné qu'Alice n'ait pas pensé à m'y convier. :o( Quand, hier, S. a demandé à Alice pourquoi elle m'avait "oublié", elle a simplement prétexté qu'elle n'y avait pas pensé. S. a trouvé qu'elle pipotait. Il pense, comme moi, qu'elle voulait sans doute être la seule représentante du beau sexe devant le CPPM, lui aussi présent à cette soirée. Bon ! Apparemment elle donne plus de prix à cette bluette vouée à l'échec qu'à notre amitié naissante. Hum. Tout l'inverse de moi quoi. Never mind. S., lui, est toujours prêt à discuter de tout et de rien, de mode, et de petits béguins. En ce moment, je lui fais croire que je ne suis pas insensible aux charmes du boss (héhé, à votre avis, info ou intox ? Lol) Il est vrai qu'en ce moment nous jouons beaucoup Kojak-le-boss et moi, héhé. Ce matin je lui ai dit que j'aurais aimé demander une montre comme la sienne (une somptueuse Tag Heuer) comme cadeaux de mariage. Et tout naturellement il me dit "tu veux te marier avec moi ? Pour l'avoir ?" Ha, ha, ha... Je suis désolée, on ne plaisante pas avec le mariage ;o)
Hier soir, impossible de fermer l'œil. J'ai eu beau éteindre après une heure au téléphone avec ma Chiara, après avoir regardé Dawson, après avoir fini l'avant dernier chapitre du livre d'Anne Rice, impossible de dormir ! Je me tournais, j'avais chaud, je pensais au voyage, à Russel, à toutes les conversations que j'avais tout le week end au téléphone et j'avais plus envie de faire la fête que de dormir dans le but de ne pas me réveiller trop ensuquée à 6h30. Peine perdue, à 3h je ne dormais pas. C'est le réveil qui m'a sonné à l'heure H...
15h16 : Much ado about nothing
Béatrice, fine et malicieuse, et Benedict, spirituel célibataire endurci, s'accablent réciproquement de moqueries. Leurs amis décident de les rendre amoureux et s'arrangent pour que Benedict surprenne une conversation entre le prince et Claudio où il est question de la passion secrète que Béatrice nourrit pour lui. Par le même stratagème, on fait croire à Béatrice qu'elle est aimée de Benedict, et l'on pense, par ce moyen, réconcilier ces deux adversaires du mariage. J'ai envie de relire cette pièce de Shakespeare, une de mes préférées. Je vous recopierai certains passages exceptionnels issus des joutes verbales de Béatrice et Benedict. De purs joyaux !
Si je mets exceptionnellement ce site en ligne si tôt, c'est parce que je préfère faire ça depuis le boulot plutôt que de m'écrouler sur mon bureau, la tête tatouée au azerty. Au moins ici, tant que je tape comme une sourde sur mon clavier, ils ont l'impression que je travaille. Je suis au 36è dessous. C'est fou ce que, plus je vieillis, plus j'ai besoin de repos ! Une vraie petite nonne de quatre vingt balais ;o) Si je mets en ligne si tôt c'est aussi parce que ce soir j'ai rendez-vous avec Russel pour dîner et que j'aurais à peine le temps de prendre une douche et de filer au lieu de rendez-vous. Ahhh. Comme c'est pénible d'avoir envie d'écrire, et d'écrire encore, mais que mes idées s'éparpillent comme des moutons de pré salé dans ma tête ! J'ai beau leur courir après à ces idées, je m'essouffle avant elles ! J'en attrape une, je commence ma phrase et je réalise que cela fait 10 minutes que j'observe le mur consciencieusement comme une neuneu ! Tout à l'heure S. se moquait de moi avec Alice et deux autres collègues. Il paraît que j'avais la bouche grande ouverte et que je fixais une canalisation avec un sourire béat. Inutile de vous préciser que je ne suis bonne qu'à aller me faire un deuxième café ! Je reviendrai ce soir, tard, si l'heure me le permets, sinon, j'espère vous retrouver tous ensemble avec moi demain dès mon retour du travail pour le récit quotidien de la Scrib ! Bisous ;o)
P.S : Manger du crumble aux fruits rouges par 32°, est ce la chose à faire lorsqu'on a déjà trop de sommeil en retard ??
20h41 : Changement de programme
Russel a annulé. Il a eu, lui aussi, une insomnie hier soir qui l'a tout droit conduit devant son écran pour jouer à des jeux (ah les garçons et leurs jeux de stratégie/baston/poilsaumenton !) Du coup ce soir il est, lui aussi, crevé et il a annulé notre soirée. On remet ça (comme dans la pub Danette) :o) demain soir ou la semaine prochaine. Et finalement c'était pas plus mal car je me suis payée une très sérieuse crise de mal au ventre entre 19h et maintenant... ça s'estompe tout doucement et encore une fois je ne sais vraiment pas ce qui m'est arrivé... Maman pense que c'est de la spasmophilie. Paraîtrait que je stresse trop ? Vous le pensez vous aussi ? Arf... Grâce aux petits soins de ma môman et ma bouillotte (que j'ai ressorti de mes placards "corse") ça se calme doucement. Je n'ai qu'une hâte, prendre une douche chaude pour calmer mes frissons (oui, c'est dingue, non avec cette chaleur ?) et me mettre au lit avec une k7 (ne vous alarmez pas, juste mes séries à la con ;o) Mais il faut vraiment qu'ils arrêtent au boulot de me dire tous les jours qu'à n'importe quel moment je peux être réquisitionnée pour une nouvelle cure de manutention avec Bemko ! Mince, ils me font suer ! Après je m'angoisse et paf ! Mal de bidou. Bonne soirée à vous et à demain, cette fois c'est sûr :o)
(ça m'apprendra à mettre trop tôt mon "smiley top shape", :o)
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