Mercredi 18 Juillet 2001
Montréal : J-13 !
"Le parfait est ce qui n'est plus
à refaire..."
André Gide
12h00 : Chronique mondaine
Il est à noter que Jérôme Attal fête aujourd'hui ses *bip* ans au sein de la cev (merci Klaatu !) Notons également un joli mail reçu ce matin de Russel qui me remerciait pour mon "hospitalité" d'avant hier soir, pour notre "profonde" conversation (que j'ai, comme vous le savez, également beaucoup apprécié) et pour le Bloompott de Guitry que je lui ai offert pour égayer ses transports en commun et qu'il a pris du plaisir à découvrir. Ses mots me sont allés droit au cœur. Ils me donnent l'envie de le choyer encore plus, merveilleux ami qu'il est. Alice a annulé notre déjeuner de ce midi, il est reporté à mercredi prochain. Dans un sens ce n'est pas plus mal, j'avais envie de traîner à la maison, de visiter le site de De Brantes, de chater avec Madame Lune et de voir enfin "Donjons et Dragons". Ai découvert aussi, via le mot très sympa dans mon livre d'or, le site d'Hinko Gnito (rien que le nom m'amuse ;o) J'ai donc farfouillé dans la toile toute la matinée pour découvrir encore et toujours plus d'êtres curieux et de curieuses façons d'être. Ah la curiosité, quel délicieux défaut !
Il fait toujours aussi aussi froid dehors (un bon 17° plein de vent et de pluie) et je suis très embêtée de ne pouvoir porter le fruit de mes soldes et devoir endosser ma capeline d'hiver. Cela me laisse perplexe quant au contenu de ma valise pour partir... Ce que je vais dire n'a strictement rien à voir avec les thèmes évoqués précédemment mais... Je me remettrai bien au karaté ou à un autre art martial. J'en ai fait quelques temps (brown belt siouplé) dans "mon jeune temps" (yek yek yek) et ça m'avait beaucoup plu. Mais laissons plutôt Jean Clod/Scrib nous en parler : "L'esprit, le mind, est très intéressant apprendre dans les arts martiaux. Et disons que ça fait beaucoup de bien au body aussi. C'est pas le fight qui compte c'est le brain. Il faut pas penser à mettre des patates, il faut être aware même avec les ennemis, pas faire la movie star sur le tatami." Merci Jean Clod Scrib. On vous rappellera... Désolée, je suis toute frappée ce matin ;o), j'ai du trop dormir. Je vais aller me faire un café colombien pour me calmer (oui c'est nouveau, maintenant je bois du café quand il est passé à l'américaine, c'est à dire noyé d'eau et sucré, héhé)
19h01 : sans titre
A quatorze heures très exactement j'ai décroché un entretien avec la filiale Internet d'une grande agence de publicité parisienne. J'avais trouvé l'annonce dans un journal la semaine dernière, j'avais postulé pour septembre et ils m'ont rappelé. Oh bien sûr je ne suis pas toute seule sur le coup et je ne sais que trop bien que décrocher un entretien ce n'est pas décrocher un job. Mais bon ça me fait plaisir (mais bizarre en même temps) de me rendre de nouveau à un entretien, d'autant que c'est la boite de mon ancien prof de psychologie à l'IUT... Héhé, il a beau être pédé comme un phoque il m'avait mis 15/20 à mon mémoire de fin d'année portant sur "l'homme objet dans la publicité" :o)) ça serait peut être bien de le placer discrètement dans la conversation... Hum ;o) Cet aprem je suis passée voir cette folle de Nona avec maman, j'ai regardé "Donjons et grosses bébêtes" (c'est po mal, non ? Moi j'ai trouvé que ça se laissait regarder une après midi pluvieuse) et j'ai enfin fait mon ménage... Fiou... Tout ça sans compter que j'ai eu longuement Frédéric Morose au téléphone (qui n'avait pas l'air follement joyeux comme son nom l'indique) et que j'ai encore reçu un drôle de mail de Russel. Oh, juste une blague sur le système judiciaire américain qu'il a lu dans les journaux. Il m'a aussi écrit en fin de mail : "Je t'appellerai ce week-end pour que l'on décide quand se voir la semaine prochaine. D'ici là j'ai des choses pénibles à faire, mais bon..." J'imagine que ces choses dites "pénibles" sont l'abandon de sa copine... Je suis très partagée à ce sujet. Je pense si je m'en réfère à ce qu'il m'en a dit que c'est la meilleure chose à faire et si possible au plus vite mais d'un autre côté je voudrais rester le plus objective possible et le conseiller au mieux. Moi non plus je ne veux pas qu'elle souffre. Va savoir si comme moi elle souffrira plus d'être avec quelqu'un qui ne l'aime pas que de se faire abandonner.
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